Etude : Financer la Transition Énergétique entre volontarisme et réalité économique
La protection de la planète s'impose comme le combat du XXIème siècle : multiplication des catastrophes naturelles, responsabilité environnementale, Grand Débat, prise de conscience citoyenne... La question de la transition énergétique et donc de son financement devient centrale pour les acteurs économiques.
La Communauté Énergie de Mazars partage avec vous les résultats de son étude, réalisée avec l’institut de sondage CSA : Financer la Transition Énergétique : entre volontarisme et réalité économique.
Quelle maturité des acteurs économiques face à la Transition Énergétique ?
Ce regard croisé met en avant le flou qui entoure encore le concept de Transition Énergétique et la maturité très disparate des acteurs économiques interrogés (270 dirigeants et décisionnaires privés et publics). La marche vers la transition énergétique semble ainsi se faire à deux vitesses dans les entreprises en fonction de leur taille (71% des entreprises de plus de 50 salariés font de la transition énergétique une priorité vs. 47% des entreprises de moins de 50 salariés. ), avec des collectivités qui jouent un rôle moteur et font preuve d’une maturité plus avancée sur le sujet ( la Transition Énergétique arrive dans le TOP 3 des chantiers des collectivités).
Des freins qui entravent le financement de la transition énergétique
Les difficultés des entreprises à dégager les ressources financières sont manifestes pour lancer des projets de transition énergétique. Sur le plan opérationnel, le déficit de ressources et compétences humaines pèse aussi sur le développement de tels projets : 64% des investisseurs, 57% des entreprises et 49% des collectivités territoriales déclarent ne pas disposer des ressources et des compétences nécessaires pour engager le processus.
Quels leviers pour accélérer le financement de la Transition Énergétique ?
- Engager opérationnellement la Transition, la nécessité de mobiliser les ressources et les compétences humaines,
- Repenser la fiscalité écologique : pour concilier "la fin du monde et la fin du mois",
- Intégrer le risque climat dans son business model : une priorité