Etre un leader africain aujourd’hui…et demain
Une étude inédite des facteurs de réussite des dirigeants d’entreprises africains
Jamais l’Afrique n’a eu autant besoin de dirigeants capables de lui faire franchir le cap de la modernité et de la prospérité. Or, le développement régional rapide et l’accroissement de l’activité nécessitent des profils plus complets, plus multiculturels et capables de s’adapter à des marchés hétérogènes, prometteurs mais encore peu structurés. Au-delà de faire émerger des personnalités isolées, l’Afrique a besoin de voire naître de nouvelles communautés de leaders, d’un genre nouveau aussi.
Comment les leaders d’aujourd’hui ont-ils construit leur réussite ?
Existe-t-il une recette du succès ? Peut-on déceler des modèles communs ou des convergences ? Y-a-t-il une spécificité liée au contexte africain qui échapperait aux principes traditionnels du leadership ? Cette étude identifie les ressorts de la réussite des CEO Africains en les confrontant au regard des Millennials.
En synthèse, les 50 entretiens qualitatifs réalisés avec des dirigeants africains font émerger trois facteurs indissociables de succès:
- Etre agile : dans un contexte de croissance forte mais souvent désordonnée, les CEO africains ne bénéficient pas des repères conventionnels et de la courbe d’expérience des leaders des économies occidentales. La frugalité des moyens, la jeunesse, la complexité ou parfois les dysfonctionnements des systèmes de financement et d’investissement imposent une ingéniosité et une adaptabilité permanente, et une capacité à transgresser des conventions culturelles établies.
- Savoir construire une équipe : le mythe de l’homme providentiel comme figure d’autorité appartient au passé et à une certaine forme de caricature ; les CEO africains modernes sont au contraire déterminés à réussir en équipe, et à construire aussi de nouvelles figures de leadership plus collaboratives et connectées à des univers modernes et internationaux.
- Garder son ego sous contrôle : l’estime de soi est une pièce importante de la construction d’un leader, en particulier dans des cultures de rapport complexe à l’autorité. Pour autant, un ego surdimensionné est considéré comme le premier facteur d’échec pour les CEO africains. L’espace et l’équilibre entre la formation d’une vision, la conduite de changements structurels profonds et l’émergence d’un style de management moderne et inclusif est la pierre philosophale des CEO interrogés dans cette enquête.
La Génération Y partage très largement cette analyse des facteurs de réussite, et les caractéristiques mises en lumière par les CEO sont précisément celles que les “Millennials” reconnaissent aux leaders qui les inspirent. Ils n’envisagent toutefois pas de la même manière leur propre accession au leadership.
Comment permettre le développement des leaders issus de la Génération Y ?
Les questions que nous avons posées aux “Millennials” africains font émerger cinq souhaits majeurs, que les entreprises devraient prendre en compte pour attirer, faire progresser et optimiser les talents des représentants de la Génération Y.
- La Génération Y en Afrique est très ambitieuse et les entreprises peuvent, en faisant preuve de créativité, canaliser cette énergie au service d’objectifs communs.
- Pour les “Millennials”, l’engagement passe par la responsabilisation sur des projets majeurs, ce qui requiert la mise en oeuvre de stratégies de gestion des risques.
- La Génération Y accorde plus d’importance au développement personnel et au parcours professionnel qu’au prestige d’une marque ou à la rémunération.
- La Génération Y est prête à travailler beaucoup, mais de manière intelligente, en profitant des solutions offertes par les nouvelles technologies.
- La fuite des cerveaux n’est plus d’actualité : la Génération Y veut construire la nouvelle Afrique.
Téléchargez l’étude en intégralité dès 16:00 GMT le 21/03/2016